Au cours de son histoire matérielle, une oeuvre présente souvent des anciennes restaurations (colle débordante brune ou jaune, agrafes, peintures) et des traces du temps qui gênent sa lisibilité et/ou sa stabilité structurelle. L’étape de nettoyage est nécessaire pour retrouver une solidité structurelle homogène et facilité des étapes futures de restauration.
Le remontage rend aux oeuvres leur unité passée.
Le choix des colles dépend de la dureté du matériau à restaurer.
Il est important de toujours privilégier une colle plus souple que la dureté du matériau pour ne pas créer de tensions supplémentaires au sein de l’objet.
Le comblement peut être structurel (lacune traversante) ou superficiel (éclats et lignes de cassures).
Chaque oeuvre offre une problématique de restauration qui va induire nos choix de traitements. Nous prenons en compte les diverses valeurs d’un objet: historique, esthétique, pécuniaire. Également, toute réintégration est documentée et se base sur des éléments existants.
La retouche est la dernière étape d’une restauration. Les choix de produits sont aussi vastes que les effets des céramiques.
En général la restitution picturale s’articule autour de 3 moments:
– La teinte de fond
– La reprise du décor
– La brillance (matte, satiné, brillante)
La dorure est une restitution picturale particulière qui exige encore plus de patience et de minutie.
Elle se réalise à la poudre d’or ou à la feuille d’or double 23carats (libre ou par transfert).
Tout objet restauré implique un entretien délicat exempt d'eau ou de produits détergents. Un simple chiffon ou coton suffit.